Phobie

Bien qu'il  existe de nombreuses formes de phobies, on peut globalement qualifier la phobie comme étant une peur envahissante et continue d'un objet ou d'une situation déterminée qui, en eux-même, ne présentent pas de danger (peur de prendre l'avion, peur de la foule, peur de l'ascenseur, des araignées...)

La personne phobique est consciente de l'irrationalité de sa phobie invalidante. Elle souffre du fait de son comportement, réagissant alors par un évitement de l'objet ou de la situation dite "phobogène", par exemple l' agoraphobie désigne la peur de se trouver dans les lieux publics d'où il est difficile de sortir rapidement.

La phobie sociale se manifeste par un évitement des situations dans lesquelles le sujet serait amené à être observé et critiqué par les autres : prendre la parole devant plusieurs personnes, aller au restaurant, avoir à aborder des questions sexuelles etc... La peur de rougir, de trembler peut accompagner ces troubles, mais aussi la peur des déplacements, (traverser la rue, passer sous un pont ou dans un tunnel, prendre l'ascenseur, entrer dans une salle de cinéma ou un grand magasin redouté des claustrophobes.

Cependant, trop d'évitement peut la conduire à des situations d'isolement, par peur de rencontrer la situation ou l'objet photogène. Ce symptôme peut apparaître pendant la petite enfance.

Parler de cette peur envahissante, et parfois confronter le patient à l'objet ou la situation en la compagnie d'un psychologue peut aider le patient à ré-affronter la réalité, diminuer l'angoisse et conduire vers une disparition de cette peur que l'on pourrait qualifier de "maladie de l'imaginaire".